Etape #13 : Apprendre à s'entourer 🤝

Une compétence clé pour réussir

Hello et bienvenue aux nouveaux pour cette douzième étape sur mon Porte-Bagage ! 🚲
Déjà un an que je raconte mes aventures sur ce nouveau projet. Il y aura un épisode bilan et récapitulatif, surtout pour ceux qui ne sont pas là depuis le début. Mais pas cette fois, car j’ai un sujet prioritaire dont j’aimerais parler…

Pour ceux qui nous rejoignent, vous pouvez retrouver les étapes précédentes 👉 ici 👈, et surtout l'épisode fondateur où je livre la vision globale du projet.

Au programme de l’étape d’aujourd’hui, le sujet qui me préoccupe en ce moment :

• Apprendre à s’entourer, une compétence clé pour réussir - 4 minutes de lecture

• Ce qu’il s’est passé dernièrement à l’atelier - 1 minute de lecture

• Les Chronos’ du mois - 1 minute

Apprendre à s’entourer

S’il y a bien un avantage à entreprendre seul, c’est que ça nous force à sortir et rencontrer d’autres dirigeants.

C’est exactement la même situation qu’être seul à l’étranger : on pratique beaucoup plus la langue qu’en étant dans une coloc’ de français. On est face à soi-même, personne ne vient parler aux gens à sa place.

Seul, on va se confronter au regard des autres en permanence, et découvrir d’autres méthodes, d’autres idées. Sinon, on reste vite dans un entre-soi confortable, car notre entourage, notre équipe a la même manière de penser. C’est un risque énorme. Car on est conforté dans sa position, et la remise en question est biaisée.

Pour des gens comme moi, plutôt introvertis, ça demande beaucoup d’énergie d’aller au devant des autres. J’ai passé énormément de temps, surtout à mes débuts, à participer à des soirées, conférences, salons… Les fameux “petit-fours / champagne” où je restais près du buffet, un peu gêné à essayer de me mélanger aux autres avec grande difficulté.
Je n’ai vraiment jamais apprécié ces moments, et j’avais tendance à me dire que je n’étais pas fait pour “faire du réseau”.

Faire du réseau. Dans ma tête, c'était être à l’aise en public, discuter à tout va, distribuer des cartes de visite et signer des contrats. Mais j’ai compris que c’était contre nature pour moi, que là n’était pas mon objectif.

J’ai compris que mon rôle était de poser des questions, de m’intéresser aux autres, et me nourrir de leur discours. Avec ce travail, j’ai rencontré énormément de monde. Et j’ai pu, grâce à ça, non pas vendre beaucoup, mais progresser dans mon rôle de dirigeant. Et surtout, tout ce temps investi à l’époque se transforme en une multitude de raccourcis aujourd’hui.

Et oui, car le réseau est un puissant catalyseur lorsqu’on entreprend seul. Savoir s’entourer des bonnes personnes est une compétence clé, et encore plus en étant unique dirigeant.
Avec le temps, j’ai aussi appris à trier. Trier parmi la miriade de consultants, experts, qui gravitent autour de toi. Trier parmi le gens qui s’intéressent vraiment à toi, et ceux qui viennent simplement à la pêche au client. Nouer des relations pérennes, fortes, avec les partenaires de confiance.

On a tendance à sous-estimer l’importance de ses partenaires : expert-comptable, partenaire bancaire, mentor, prestataire…
C’est pourtant primordial, et il faut les choisir avec soin, y investir du temps, bâtir une relation durable. Rien ne sert d’avoir trop de personnes. Mieux vaut se concentrer sur la qualité et le niveau de confiance à accorder.
Ce que je privilégie ? Avoir des relations sur le long terme pour éviter de devoir représenter à chaque fois le projet, le passé et la vision future. Je préfère aller à l’essentiel et m’adresser à une personne qui me connait et qui va vite cerner les problématiques actuelles.
J’ai perdu beaucoup trop de temps à faire des rdv avec des experts, prendre 1h à parler du projet, puis entrer dans le vif du sujet à la fin du rdv et ne ressortir qu’avec des idées que j’avais déjà testées et de problématiques non résolues.

À force d’apprendre à se connaitre, on sait ce dont on est capable et les sujets sur lesquels on a besoin d’aide. Et sur ces sujets, c’est un gain de temps précieux de savoir à qui s’adresser et à qui faire confiance.
Et cela, peu importe le projet.

Aujourd’hui par exemple, j’ai l’impression d’aller beaucoup plus vite que la première fois, car je bénéficie de tout l’investissement en temps que j’ai effectué sur les projets précédents. Je sais où aller chercher l’information, à qui demander, et les personnes en face me connaissent. Un lien de confiance réciproque est bâti, je n’ai plus besoin de me présenter, de justifier mon statut, me battre pour qu’on me suive sur mon projet. C’était le cas lorsque, tout jeune diplômé, j’allais présenter mon projet à tout va et que je devais sans cesse prouver ma crédibilité.

Pour ma part, voici le cercle proche sur lequel je m’appuie en permanence :

• E-care, mon cabinet d’expertise comptable, spécialisé en innovation. C’est une histoire qui dure depuis plusieurs années et ils m’apportent conseil sur la partie finance, juridique, financement classique et financement de l’innovation. Un partenaire clé dans mon développement.

• Le Collectif-Tactique, une association au service des dirigeants de TPE PME, avec un accompagnement récurrent, des comités stratégiques réguliers. Le meilleur moyen pour prendre du recul et se faire bousculer sur son quotidien.

• Ma/Mes conseillères bancaires. J’ai ouvert un compte en ligne car c’était beaucoup moins cher. J’ai gardé mon compte dans une des banques physiques, la BNP de Rennes pour la citer, car j’ai une vraie écoute, une vraie réactivité et un discours clair.

• la BPI. Je n’ai pas de contact régulier, mais là encore une vraie structure d’accompagnement avec des conseils sur les financements et des réponses claires et sans chichi : “on peut financer ça, on ne peut pas financer ça”. Pour moi, ça vaut de l’or d’avoir des réponses franches.

À cela j’ajoute 2-3 personnes hyper importantes dans mon métier d’entrepreneur: JB & Alex avec qui j’ai les meilleures discussions possibles sur l’entrepreneuriat. On a chacun des visions différentes, des entreprises différentes, mais au final c’est un effet miroir très intéressant. Et forcément Noémie, au quotidien, sur le plan émotionnel.

Ça, c’est mon board à moi, celui qui est au courant de mes décisions et qui m’aide à avoir un coup d’avance.

Ensuite au delà de ça, j’ai tous les prestataires avec qui j’ai pu travailler, avec qui j’ai une relation établie, qui fait qu’aujourd’hui, j’ai l’impression de prendre tous les raccourcis.

Ce qu’il s’est passé à l’atelier

Cet été, je suis reparti de zéro sur un nouveau modèle. Je ne dévoile rien pour l’instant car il n’est pas encore terminé. Mais toujours est-il que le cadre est monté, stratifié. Il me reste la fourche avant à terminer.

Pour l’instant, je suis très très satisfait par le modèle. Chose rare, il est à l’image de ce que j’avais en tête. La partie stratification s’est très bien passée, le finition est au rendez-vous. On est sur une belle réussite !

Je commence à partager des images de la construction sur instagram. (@velocintre.bzh) Mais l’idée est de garder un peu de secret et de ne pas vous dévoiler tout.

L’objectif, c’est de l’avoir terminé pour le 23 Novembre. Soit dans 1 mois. Je viens de déposer une candidature au concours “Etonnants Créateurs “ sur Saint Malo, et les oraux sont les 23 Novembre (si j’ai la chance d’être sélectionné).

Ensuite, je commence à réfléchir à organiser une soirée de lancement de la marque. Un grand évènement où je vais présenter la marque, les objectifs et la stratégie de développement de la marque, et surtout le 1er modèle de la série.

Sur cet évènement, vous serez tenus informés et très certainement invités à y participer. C’est la première fois pour moi que j’imagine ce type d’évènement, et je suis très excité à l’idée d’organiser ça.

Les Chronos du mois

J’ai eu beaucoup de mal à être régulier sur instagram (et même sur cette newsletter) il faut l’avouer. Par contre, j’ai du contenu d’avance que je commence à poster. En fait, c’est un gros dilemme pour moi que j’essaierai de vous expliquer lors de la prochaine étape.

Tous les chiffres sont toujours accessibles ici. Objectif : passer les 1k abonnés d’ici la fin du mois de Novembre, mais pour ça, il va falloir produire du contenu !!

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Et voilà, c’est terminé pour cette étape. Autre sujet de réflexion en ce moment : faire des coupes un peu plus franches dans tous mes projets pour me garder plus de temps sur Porte-Bagage. J’arrive à un moment de la vie de ce projet où j’ai besoin d’y investir plus de temps pour garder la dynamique que j’ai pu avoir en Août, lorsque tout le reste était en stand-by. Mais ça, ce sera la prochaine étape…

D’ici là, portez vous bien 🫡
Thibaut