Etape #15 : Je lance le marketing de Porte-Bagage
(et non, vous n'allez pas voir ma trombine partout !)
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Aujourd’hui, je lance officiellement le marketing de Porte-Bagage.
Pourquoi ce serait toujours le cordonnier le plus mal chaussé ?
Ça fait plusieurs années que j’accompagne dans l’ombre des entreprises dans leur stratégie marketing, alors il serait temps de le faire un peu pour moi.
Donc c’est parti, mais à ma façon.
Car j’ai pas mal de points de vigilance auxquels je tiens particulièrement pour rester aligné aux valeurs du projet : authenticité, transparence.
Voilà pourquoi, je ne veux pas jouer complètement le jeu des plateformes.
Surtout, je ne veux pas être prisonnier des algorithmes. Quand on créé du contenu, on peut vite tomber dans le monde de l’influence et devenir esclave de la plateforme - ce que je refuse catégoriquement.
Je vous raconte tout ça ?
Pour ceux qui nous rejoignent, vous pouvez retrouver les étapes précédentes 👉 ici 👈, et surtout l'épisode fondateur où je livre la vision globale du projet.
Au programme donc dans l’étape du jour :
Les règles actuelles du jeu des réseaux - 3 min de lecture
Ma conception du marketing de porte-bagage - 5 min de lecture
les chronos du mois - 1 min
Voilà les règles (actuelles) du jeu des réseaux :
Je vais parler ici des principales plateforme utilisées aujourd’hui et dont je comprends le fonctionnement, en particulier Linkedin, Instagram et Youtube.
Je n’ai pas la chance d’avoir Tiktok (ironique) - c’est un choix lié au point que j’évoque avant : la dépendance aux plateformes. Tiktok est certainement un énorme catalyseur de croissance organique, car l’algorithme hyper personnalisé permet de toucher une cible “niche” très facilement.
Et créer de la viralité.
Je ne dénigre pas du tout ce réseau et je suis persuadé qu’on y trouve beaucoup de créativité et plein de comptes pertinents.
Mais le principe même de la plateforme est l’exact opposé des fondements de ce projet : du contenu rapide, abondant, basé sur des “trends” du moment.
Autre limite : je n’ai absolument aucune compétence dans la création de vidéos de ce format. Si elle était ma seule potentielle source de visibilité, ce serait alors cohérent de me faire accompagner sur le sujet. Mais, à tort peut-être, je ne le pense pas.
Avant de commencer, je m’excuse par avance pour les quelques anglicismes qui vont se glisser dans cette étape, je les gomme au maximum mais parfois il s’agit de “concepts” marketing…
Linkedin
Pour performer sur Linkedin, et que le réseau devienne un canal d’acquisition à proprement parler, voici quelques règles de base à respecter (et ses défauts):
publier plusieurs fois par semaine, voire 1x par jour. La quantité permet de maximiser ses chances de visibilité.
se mettre en scène en photo. La photo a pris une énorme place sur la plateforme, spécifiquement la mise en scène un peu “inspirante” - surtout des photos de soit.
La vidéo courte est en train de prendre de plus en plus de place.être clivant dès l’accroche pour induire la lecture et susciter la réaction en commentaire. Les posts sont de plus en plus travaillés selon les codes du copywriting pour “accrocher” (hook) le lecteur.
personnifier au maximum les entreprises en mettant en valeur leur dirigeant, pour ramener de l’humain dans la communication.
la réussite fait du like. Partager des victoires fonctionne bien. Il y a aussi un bel engouement autour du buildinpublic, (exactement ce que je fais avec Porte-Bagage - c’est à dire raconter les coulisses)
Surfer sur les thématiques du moment : l’IA par exemple.
Interagir beaucoup sur les posts des autres. En gros, il faut montrer à la plateforme qu’on y passe du temps : commenter des posts avant et après avoir écrit le sien. Être réactif pour répondre aux commentaires sur ses posts, et ses propres commentaires sur d’autres publications.
Les biais et ce que je ne veux pas reproduire :
On se retrouve un peu à lire Martine au café, Martine devant sa piscine, Martine utilise ChatGPT… avec des photos selfies qui n’apportent pas grand chose.
Du fait de la quantité qu’il faut poster, les posts se standardisent, car ce sont dans 95% des ghostwriter qui écrivent pour les autres. On retrouve donc, les mêmes structures d’écriture un peu partout. Pire, avec l’IA, on a énormément de posts qui sont générés à partir de contenu déjà existant. On paraphrase le web quoi.
Sur le partage des coulisses, ça s’est vite transformé à ne parler que des réussites (plus ou moins vraies, souvent pour vendre ses services), c’est dommage.
Instagram :
publier (très) régulièrement du contenu et surtout du contenu dynamique : stories, réels.
faire du vlog : raconter son quotidien
proposer un contenu qui est de plus en plus travaillé esthétiquement parlant.
Les biais :
Est-ce que, vraiment, on a toujours du contenu de qualité à raconter tous les jours ? En tout cas pour ma part, je ne pense pas que j’ai de quoi vous intéresser quotidiennement.
Youtube :
Avoir de la récurrence sur les jours et heures de publication. C’est valable pour tout contenu d’ailleurs… Comme les podcasts ou les newsletter. Créer une habitude auprès de l’audience et de l’attente est primordial.
Créer des titres et des miniatures hyper putaclic (ouai, pas d’autre mot…) pour capter l’attention. Souvent aujourd’hui un montage avec sa tête en gros plan faisant une grimace et un truc FOMO +++ ( = fear of missing out, un des concepts les plus utilisés en marketing, la peur de louper quelque chose d’important)
Avoir un script travaillé pour garder l’attention jusqu’au bout de la vidéo
Les biais :
Grosse mise en scène sur les miniatures des vidéos car la concurrence est très rude. Et des titres survendus qui sont très souvent déceptifs.
Ma conception du marketing de Porte-bagage
Dans un monde idéal, j’aimerais me couper complètement de ces sources.
Je ne suis pas du tout à l’aise avec l’idée de suivre toutes les règles que je viens de vous énoncer.
Et je préfère les formats podcast ou newsletter, avec lesquels on prend le temps de fouiller un sujet. (ou même vidéo, format long, mais je n’ai pas les capacités d’en réaliser aujourd’hui).
Mais, pour promouvoir la newsletter et les différents projets, j’ai quand même besoin de relais, et des réseaux.
Donc on y va, mais à ma sauce !
(Eh non, vous n’allez pas voir ma trombine partout sur les plateformes)
Ma ligne rouge c’est : le contenu qui ne reflète pas qui je suis.
C’est à dire ne jamais communiquer d’une façon différente sur les réseaux que dans la vraie vie.
Partant de là, le reste est assez logique :
pas de photos de moi mises en scène. (Potentiellement pas de photo de moi tout court d’ailleurs). Car je ne suis absolument pas à l’aise avec ça. Et ça ne reflète pas ma personnalité.
ne pas privilégier la quantité au détriment de la qualité. Même s’il y a des contraintes sur les algorithmes, je veux garder l’équilibre et toujours faire pencher la balance du bon côté.
Et, comme toute contrainte, je suis convaincu qu’il y a une opportunité derrière. Aller à contre-courant est souvent plus difficile, mais marque une plus grande différenciation. Au final, ça paye.
L’enjeu ? Que le sujet dépasse la personne. Je veux qu’on parle de Porte-Bagage, pas de moi. Même si la ligne est très fine.
J’ai une grande admiration pour les projets qui réussissent à nous emmener dans leur univers, sans savoir qui est derrière ce succès.
Ça ajoute même une part de mystère, une légère frustration qui est bénéfique.
Sur les réseaux sociaux, c’est une vraie tendance qui émerge : (et cartonne). Ça s’appelle les faceless accounts. En réponse à l’influence qui a inondé et inonde toujours les plateformes depuis plusieurs années.
Voici d’ailleurs un très bon podcast sur cette tendance.
D’ailleurs, si vous avez des exemples de comptes de ce type que vous suivez, je suis preneur !
La seconde problématique que j’avais, j’en ai parlé un petit peu lors de l’étape précédente, c’est de communiquer sur deux activités, très différentes, en parallèle.
J’ai deux options possibles :
scinder complètement les activités. J’ai une activité sur Linkedin : Stratégie marketing et CRM (la flèche). J’ai une activité sur Instagram (@velocintre).
ne parler que d’une activité : je mets en avant seulement le projet Cintre sur les 2 plateformes, je gère en prospection l’activité freelance.
Et bien j’ai choisi la 3ème option !
En fait, c’est logique. Porte-Bagage est le trait d’union de ces activités. Voici comment organiser ma communication :
En écrivant 2 posts par semaine sur Linkedin (autour de ces thématiques j’ai de quoi faire - j’ai déjà commencé), et en produisant des réels et stories sur Insta un peu plus régulièrement - même si ce n’est pas vraiment ma compétence première.
Sur insta, vous ne verrez que mes mains ! Et sur Linkedin, je continuerai de poster sans tomber dans les clichés évoqués plus haut.
Ça, c’est pour la partie visible de la communication. Mais en parallèle, ça va s’activer et vous ne le verrez pas.
Et là, dans l’ombre, c’est exactement ce que je fais au quotidien dans mon activité freelance.
Je vous le raconterai en détails au fur et à mesure.
L’idée, c’est d’utiliser les audiences des autres. Une pratique très utilisée pour faire grossir une audience rapidement. Dit comme ça, c’est parait pirate et peu éthique, mais si on le fait bien, ça devient tout à faire naturel. (Jusqu’à devenir à notre tour une source d’audience pour quelqu’un d’autre).
Par exemple :
Un youtubeur va inviter un autre youtubeur sur sa chaine, il se montre à son audience et gagne ses abonnés.
Un podcast invite une personnalité connue, il bénéficie son audience.
Alors dans mon cas, comment le faire ?
Comme toujours, on repart de la base : identifier qui sont mes lecteurs potentiels, mes futurs abonnés. On parle ici de l’ICP : ideal customer profile. Dans mon cas ce ne sont pas des clients, mais l’idée est la même. La clé de toute (bonne) stratégie marketing est là : identifier précisément le profil du client idéal.
Le premier travail que j’ai à faire, c’est d’identifier :
les comptes Linkedin et Instagram influents, auxquels mon ICP est abonné.
définir le point de contact qui me lie à eux : la stratégie marketing/CRM, la localisation (région Malouine), l’écologie, l’artisanat, le vélo, l’entrepreneuriat responsable… Et s’il est suffisant (rien ne sert de faire de la masse, ici on ne fait que du quali)
Me rendre visible auprès d’eux en trouvant le point commun entre ce que je propose et ce qu’ils suivent déjà. Et là, encore un fois, tout dépend de mon ICP pour définir le “comment”.
Quand on procède comme ça, la suite est évidente. Vous croyez que je suis arrivé comment à 1459 abonnés instagram avec le peu de publication que j’ai fait ;) Il est temps de passer à la vitesse supérieure !
Les chronos du mois
Le nombre de jours travaillés :
15 en freelance
2 sur Porte-Bagage
1 sur Cintre
La Newsletter :
Nb d’abonnés : 138
Taux d’ouverture : 56%
Les réseaux sociaux :
Abonnés Linkedin : 2705
Nb de vues de profil : 173
Nb de posts : 4
Nb d’impressions cumulées : 5595
Abonnés Instagram : 1459
Nombre de publications : 1
Portée (vues de profil) : 1307
C’est terminé pour cette étape. Merci d’avoir lu jusqu’au bout !
Si vous avez des suggestions de personnes ou comptes à suivre pour m’inspirer, je suis bien sûr preneur.
On se retrouve le mois prochain pour une étape… spéciale : le premier Hors-Catégorie.
Je ne vous en dis pas plus !
D’ici là, portez vous bien ✌️
Thibaut