Etape #12 : Reprendre le contrôle de son temps ⏰
Après m'être fait déborder, j'ai remis en place mes habitudes.
Hello et bienvenue aux nouveaux pour cette douzième étape sur mon Porte-Bagage ! 🚲
Déjà un an que je raconte mes aventures sur ce nouveau projet. Il y aura un épisode bilan et récapitulatif, surtout pour ceux qui ne sont pas là depuis le début. Mais pas cette fois, car j’ai un sujet prioritaire dont j’aimerais parler…
Pour ceux qui nous rejoignent, vous pouvez retrouver les étapes précédentes 👉 ici 👈, et surtout l'épisode fondateur où je livre la vision globale du projet.
Au programme de l’étape d’aujourd’hui, le sujet qui me préoccupe en ce moment :
Reprendre le contrôle de son temps - 4 minutes de lecture
Ce qu’il s’est passé dernièrement à l’atelier - 2 minutes de lectures
Les Chronos’ du mois - 1 minute
Quelques conseils pour reprendre le contrôle de son temps
En cette période de vacances pour beaucoup de monde, je profite de moments plus calmes pour relancer la newsletter.
Vous n’avez pas eu beaucoup de nouvelles ces derniers temps… Ce n’est pas que je n’ai rien à dire, ou que je n’ai pas avancé. Mais ces derniers mois, je me suis laissé submerger par tous les projets que je mène de front. Une désorganisation de quelques jours qui a eu effet boule de neige et eu un impact sur plusieurs semaines.
Ça arrive.
Il y a forcément des périodes où on a moins d’énergie, moins d’organisation, ou tout à la fois. Mais je me rends compte que c’est encore plus épuisant d’être désorganisé.
Et chez moi, il y a une variable d’ajustement : Porte-Bagage. Pourtant, je m’étais juré qu’il fallait que je m’y tienne.
Mais c’est toujours la même rengaine : court-terme vs long-terme.
À court-terme, c’est le seul projet dans lequel je n’ai aucun engagement puisque je suis seul. Donc je privilégie les autres, car ce sont eux qui me font vivre.
J’ai aussi appris de mes expériences, et j’ai dans ma liste des choses que je ne veux pas négliger aujourd’hui : le bon temps, la famille et les amis. Il est hors de question aujourd’hui de transiger là dessus, car ils sont les piliers de mon équilibre.
À moi de trouver les solutions pour que ce ne soit pas non plus le cas avec Porte-Bagage.
J’ai donc décidé de remettre au goût du jour les bonnes pratiques que j’avais mises en place, pour reprendre la main sur mon temps et mon énergie. Et que j’avais laissé de côté depuis quelques semaines. C’est bien connu, lorsqu’on est sous l’eau, on se noie encore plus dans un verre d’eau !
J’ai fait le travail de reprendre, parmi toutes les techniques que j’avais pu tester depuis 6 ans, celles que j’utilise vraiment au quotidien.
Il y a de tout dans les livres de développement personnel, les podcasts et les guru du web qui font miroiter une productivité décuplée…
Alors je vous présente un condensé de ce qui fonctionne pour moi. Mais il faut avant tout tester et expérimenter pour apprendre à vous connaitre ! Car la clé, c’est d’être en phase avec son fonctionnement.
Je me suis déjà retrouvé à m’astreindre à une organisation qui ne me convenait pas, et c’est contre-productif.
Voici donc une liste, non exhaustive de mes meilleurs alliés au travail.
Santé mentale:
Je ne regarde jamais mes mails le vendredi après midi. Il n’y a JAMAIS d’urgence par mail, et encore moins un vendredi après-midi. Il à 99% de chance que ça puisse attendre le lundi, puisque ça a déjà attendu jusque là. Et si ce n’est pas le cas, alors on m’appellera.
À traiter la demande en urgence, ou partir en sachant que j’ai ça à faire, c’est le meilleur moyen de passer un week end stressé.
Depuis que j’ai mis ça en place, je pars en week-end beaucoup plus apaisé. S’il y a une seule règle que je devais garder, ce serait celle là.J’utilise un bloqueur d’email : je n’affiche ma boite de réception que lorsque j’en ai envie/besoin. Ça me permet d’avoir des moments où je traite mes mails, et des moments sans être interrompu. Il m’affiche aussi le nombre d’activation et le temps passé. C’est une petite victoire quand je reste en dessous de 10 activation/jour !
D’ailleurs, je n’ai aucune notification sur mon téléphone, à part les sms et les appels. Messenger, Whatsapp, Instagram… je ne regarde que lorsque je suis disponible. Toutes les discussions de groupe sont en sourdines.
Je n’ai pas souvenir d’avoir loupé quelque chose d’important. En général, s’il y a “urgence”, on m’appelle.En parlant d’appel, je ne réponds jamais aux numéros que je ne connais pas si je n’ai pas rendez-vous. J’attends qu’ils laissent un message, je l’écoute, et je rappelle.
8 fois sur 10, c’est de la prospection. Pour les 2 restants, je rappelle lorsque je suis disponible, en ayant pris connaissance du message et on gagne beaucoup de temps ! (Si la personne en face de moi applique la même chose, alors il suffit de prévoir un rdv)
J’apprends à déléguer. Déléguer vraiment, pas “faire faire”. Ça n’a rien à voir.
Si tu délégues, tu fais confiance, tu accompagnes, tu formes, et ensuite ce n’est plus ton affaire. Sinon, tu travailles juste deux fois plus sans t’en rendre compte.Je documente tout. J’écris beaucoup et je fais des minis mode d’emploi de chaque logiciel, chaque utilisation, chaque tâche récurrente. Ça me permet de gagner beaucoup de temps quand je dois refaire la même action 3 mois plus tard.
Concentration
Outre le fait de ne pas être dérangé, j’essaie de me garder plusieurs plages d’une heure sans distraction dans la journée.
Généralement, je mets mon casque, même sans musique, pour être dans ma bulle.J’utilise parfois des outils comme l’appli Tyde, qui simule des bruits blancs, avec la méthode “Pomodoro” (25 minutes de travail, 2 minutes de pause, 25 minutes de travail, etc).
Mais pas tout le temps, surtout en télétravail.
Quand je vais au bureau, c’est aussi pour avoir de l’interaction. Je suis beaucoup moins rigide qu’avant sur ce sujet !Même si j’apprécie avoir des moments de calme complet, dans ma bulle. Cet état de flow dont je parlais; tellement agréable quand on en ressort.
Organisation
J’essaie au maximum de traiter en premier les tâches passives pour me garder ensuite les tâches actives.
Tâche passive = j’attends le retour de quelqu’un ou le travail d’un tiers
Tâche active = je maitrise la tâche
(Extrait du bouquin la 25ème heure)
Leur exemple : des pâtes à la sauce tomate. Tâche passive = mettre l’eau à bouillir. Tâche active = préparer la sauce. Tu commences par mettre l’eau à bouillir pendant que tu prépares ensuite la sauce, plutôt que l’inverse. Ici, l’exemple est trivial, mais dans la vie pro, ça fait gagner un temps fou.Je découpe au maximum mes tâches et j’utilise tableau basique à 3 colonnes : “à faire”, “en cours”, “fait”. C’est très simple, mais il faut être rigoureux à l’utilisation. La colonne “En cours” n’est pas censée recevoir une multitude de tâche à la fois; sinon c’est qu’on est mal organisé, ou que la tâche est trop large. J’ai ajouté par moment une colonne “en validation” pour les y laisser tâches passives.
Lorsque je commence une tâche, j’essaie de ne pas la laisser en plan sans l’avoir terminée. Ça parait simple aussi, mais terriblement efficace.
J’essaie au maximum de ne pas avoir de réunion en plein milieu de matinée, ou d’après midi.
Je dois encore apprendre à dire non. C’est certainement ce qui me prend le plus de temps aujourd’hui : les micro-tâches pour lesquelles on n’ose pas dire non, qui prennent 2 minutes, mais qui en font perdre 15.
J’ai un créneau réservé de 2h par semaine pour gérer l’administratif. Entre temps, tout ce qui passe avec des mot-clés “facture” ou provenant d’adresses mails identifiées est classé automatiquement dans mon dossier “Administratif”.
Evidemment, il m’arrive de devoir gérer des cas spécifiques en dehors de ces créneaux, mais j’essaie de respecter au maximum.J’automatise tout ce qui peut l’être : récupération de factures, envoi de factures, notes de frais, rapprochement bancaire, suppression de mails informatifs type “réunion acceptée”.
J’utilise beaucoup les tâches avec rappel automatique. Si j’ai quelque chose en tête et que je ne peux pas le faire tout de suite, je le mets dans ma todo, avec une date de rappel pour que ça sorte de ma tête.
Il y a certainement beaucoup d’autres rituels que je réalise sans m’en rendre compte, mais voici les principaux auxquels j’ai pensé.
Et surtout, j’ai appris depuis peu à lâcher prise. Je m’autorise de ne pas toujours respecter tout. Je m’autorise d’avoir des moments peu efficaces, d’avoir fait du multi-tâche. Car je ne suis pas un robot, et j’ai le droit de ne pas être à 100% chaque jour. Mais ces concepts m’aident réellement à ne pas être submergé au quotidien.
Si ce format vous a intéressé, dîtes le moi, je pourrai également faire une liste des des logiciels que j’utilise et à quelle fin.
Ce qu’il s’est passé à l’atelier
Je n’ai peut-être pas écrit beaucoup, mais j’ai avancé sur plusieurs sujets !
Déjà, j’ai testé différentes techniques pour cintrer le bambou, pour le poncer, raboter, travailler avec le tour à bois…
Au niveau de la stratification aussi, c’est le poste où j’étais le moins à l’aise et là où je prenais le moins de plaisir. Eh bien j’ai essayé de nouvelles techniques, et j’ai bien progressé dans ce domaine (et j’ai aimé!)


Tout ça m’amène à beaucoup me questionner sur le style de finition que je souhaite, et le look que je veux donner au vélo. Dans ma tête, ce cheminement avance, et je commence à avoir une idée assez claire. C’est compliqué à retranscrire, mais j’espère pouvoir le montrer rapidement à l’atelier !
En parallèle, j’ai aussi continué mon travail sur instagram (même si j’ai assez peu posté), et j’entame la partie graphique. Pour ceux qui ne me suivent pas sur instagram, la marque s’appelle pour le moment Cintre.bzh. Rien n’est définitif, mais pour l’instant c’est le nom qui se dégage.
En juillet, j’ai d’ailleurs participé à mon premier marché de créateur à l’hippodrome de Saint Malo, où j’ai pu exposer mon travail et mon identité.
C’était un moment particulier. Le premier pour moi pour Cintre, et je n’avais rien à vendre, seulement montrer mon travail. J’ai toujours eu un profond respect pour les créateurs qui exposent des jours entiers sur les marchés d’été ou d’hiver. On ne se rend pas compte à quel point c’est dur ! Mais c’est le grand test, ça ne pardonne pas. Le meilleur moyen de savoir si le projet séduit ou non.
Dans mon cas j’en ressort très satisfait évidemment car j’ai eu énormément de compliment et de curiosité. Mais je sais que ce n’est pas un exercice dans lequel je suis à l’aise, et qu’il ne sera pas adapté au positionnement que j’ai. Une belle expérience tout de même !
Les chronos du mois
Je poursuis le travail sur insta, qui paie plutôt bien l’instant, même si ça plafonne dernièrement. Il n’y a pas de secret, pas de contenu = pas d’abonné.
L’objectif est d’arriver à 1k abonnés d’ici la fin d’année.
Tous les chiffres sont toujours accessibles ici (les tableaux vont évoluer).
C’est terminé pour cette étape. Après une pause d’été, je vais revenir reposé à la rentrée avec une nouvelle dynamique et une meilleure régularité. Je mène des réflexions sur le format et sur les sujets que j’ai envie d’évoquer, mais j’ai besoin de laisser reposer tout ça pour mieux vous embarquer !
Passez un bel été et portez vous bien 🫡
Thibaut